lundi 30 juillet 2012

Hamlet - William Shakespeare

Et si l'on parlait pour une fois de théâtre ! Une première pour ce blog... Je ne vous cache pas, chers amis lecteurs, que lire une pièce de théâtre, n'est pas chose évidente. La tâche a toujours été fastidieuse, en proie à une certaine appréhension, lorsqu'il fallait lire, au collège, par exemple une pièce de Molière. Sans doute trop jeune pour comprendre toutes les subtilités et la richesse de l'auteur. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas de Molière dont je vais vous parler aujourd'hui, mais d'un auteur de culture anglaise, considéré comme l'un des plus grands poètes et dramaturges, il s'agit de William Shakespeare (1564-1616).

J'ai découvert cet écrivain et sa pièce, Hamlet, il y a déjà une quinzaine d'années. Cette pièce, l'une des plus connues, est aussi l'une des plus longues. Elle méritait d'être présentée brièvement ici.

Librio Théâtre, 127 pages
L'histoire prend place en Scandinavie. Hamlet est le fils du roi de Danemark, remplacé sur le trône par son frère aîné Claudius. La nuit, dans les couloirs du château d'Elseneur, rode un spectre, celui du souverain défunt, qui apparaît, un jour, à son fils Hamlet, pour lui révéler qu'il est mort empoisonné par Claudius. Celui-ci, nouveau roi, a épousé la reine, Gertrude, qui n'est autre que la mère d'Hamlet. Le spectre convainc son fils d'accomplir son devoir en le vengeant de Claudius. Le prince Hamlet en est bouleversé. Pour mener à bien ce terrible châtiment et, sans éveiller le moindre soupçon, le prince feint la folie. Malgré une attitude de plus en plus insolente à l'égard de son oncle, le roi Claudius, Hamlet diffère sans cesse le passage à l'acte. Et Claudius ne tarde pas à se méfier...

Mon avis :  un très grand moment de lecture. Tous les sentiments humains se retrouvent dans cette pièce, les plus louables aux plus infâmes. Hamlet est un personnage tout en nuance, qui se complexifie, s'interrogeant sur le sens de la vie. Il illustre parfaitement la manière dont le genre humain se conduit lorsqu'il fait face à un drame. On est pris par le rythme de la pièce, son souffle. L'atmosphère qui s'y dégage est menaçante. Le lecteur se laisse porter par le plaisir de l'intrigue et de ses péripéties.

L'auteur a su donner à cette histoire une dimension unique, grâce notamment à la profondeur psychologique de ses personnages, grâce aussi à l'innovation de la pièce (la vengeance promise est sans cesse reportée).

Assurément, une oeuvre majeure et moderne, que je ne puis que vous conseiller !

mercredi 18 juillet 2012

Courir avec des ciseaux - Augusten Burroughs

Les lecteurs qui ont l'habitude de parcourir mon blog ont pu constater, avec émoi, mon absence remarquée depuis trois mois. Une pause était nécessaire, après de nombreuses soirées de lecture.

En cette période "estivale", me voilà donc de retour avec un nouveau billet, consacré à un auteur américain, Augusten Burroughs, né en 1965 à Pittsburg. Le livre, Courir avec des ciseaux, est son premier texte et peut être qualifié d'autobiographique, l'auteur y décrit son enfance et adolescence douloureuse dans les années 1970, au travers d'une éducation atypique.

10/18, 318 pages
Augusten a onze ans au début du récit. Il passe une enfance inhabituelle, entre une mère égocentrique et narcissique, un père professeur d'université alcoolique et un frère plus âgé et distant. Progressivement, le jeune adolescent assiste aux disputes violentes qui opposent ses parents. Le père finit par quitter définitivement la maison. La mère, psychologiquement instable, persuadée d'être une grande poétesse, se confie quotidiennement à un psychiatre, aux méthodes peu orthodoxes, le Docteur Finch. Elle enchaîne les épisodes psychotiques, entame une liaison avec l'épouse d'un pasteur et décide finalement d'envoyer son fils chez son propre psy. Une nouvelle vie commence alors pour Augusten au sein d'une famille où la liberté est le maître mot, où chacun est libre de ses choix...

Mon avis : un livre plutôt décevant et ennuyeux. Si l'on y relève quelques situations cocasses, l'ensemble reste assez médiocre (une écriture pas assez travaillée) et l'ambiance très malsaine. L'auteur n'épargne pas son lecteur, tout y est présenté crûment, dans le moindre détail, sans aucune prise de distance. L'auteur a voulu sans doute nous présenter les faits tels quels, à l'image de cette famille totalement délétère. Il a visiblement beaucoup souffert et nous a fait partager cette terrible souffrance...

Pitoyable à tout niveau, à oublier de toute urgence !

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